L’influence minoritaire, c’est quoi ?

Ce troisième article nommé l’influence minoritaire, c’est quoi ? est un article rédigé pour le magazine Allez Savoir ! et pour lequel j’ai créé de A à Z une nouvelle section du magazine. Ça a été un grand travail de conception dans le fond autant que dans la forme.

Il existe de nombreuses recherches en psychologie sociale qui expliquent les dynamiques de groupes et ainsi touchent à tout un chacun. Il y a donc un grand intérêt public. La difficulté vient cependant aussi du fait que le thème touche ce tout un chacun. On ne part pas de table rase, beaucoup de lecteurs projettent leurs idées sans même connaître le paysage scientifique. La difficulté réside donc dans la vulgarisation d’un sujet qui semble simple sans l’être pour autant.

J’ai commencé par lire des articles et des manuels de psychologie pour comprendre un peu le sujet et c’est là que j’ai remarqué l’ampleur du sujet. J’ai interviewé Robert A. T. Avery, doctorant à l’Université de Lausanne, qui a récemment publié in article sur l’influence minoritaire. Après cette discussion, j’ai fait un premier jet d’écriture. Allez savoir ! est un magazine qui reste plutôt technique, le sujet s’y prêtait bien. Pour qu’il reste agréable et compréhensible, j’ai choisi ce format « petits papiers » et illustrations. J’ai rédigé une série de quelques petits textes : le contexte, les questionnements qui ont amené à cette ligne de recherches, le concept d’influence minoritaire, l’expérience phare, les étapes de l’influence minoritaire, une autre théorie qui a pu se greffer sur cette ligne et finalement les recherches actuelles.  

Après avoir écrit ces textes, je les ai envoyés à un graphiste qui lui m’a d’abord fait une maquette qui était totalement linéaire, c’est-à-dire qu’il avait juste mis mes textes les uns après les autres en me disant qu’il n’avait pas la place pour faire quoi que ce soit d’autre. J’ai amplement diminué la longueur de mon texte, ce qui n’était pas une tâche facile. S’est ensuivi une série d’allers-retours pour qu’il me fasse un visuel plus déstructuré. Je lui ai donné l’idée de faire des petits bouts de papier collés, il a trouvé cet aspect machine à écrire. Après de nombreuses améliorations du visuel, j’ai travaillé avec une illustratrice qui a fait tous les petits dessins que j’avais faits à la main. Je pense que la difficulté première pour moi était de rendre un sujet très complexe en très peu de textes sans trop simplifier le sujet. La deuxième difficulté était ce travail graphique qui était la première pour moi.

Voici les différentes versions visuelles avant la version définitive :

Les deux premières images représentent mes schémas envoyés aux graphistes, avant d’être reprises puis retravaillées par ceux-ci dans les versions ultérieures.

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